Fluctuations Pluviométriques et Analyse Fréquentielle des Hauteurs de Pluie Maximales en Milieu Subéquatorial au Benin

Abstract

La pluie apparaît en milieu subéquatorial comme l’un des éléments les plus dynamiques du climat et conditionne les activités humaines. Ses modifications, parfois brutales, comparativement aux autres paramètres climatiques provoquent des crises importantes et prises au sérieux.L’objectif de cet article est d’analyser les fluctuations pluviométriques et les fréquences des hauteurs de pluie maximales en milieu subéquatorial au Bénin.Les données collectées dans le cadre de cet article sont les hauteurs de pluie de dix stations dont deux stations synoptiques (Cotonou-Aéroport et Bohicon) et les postes pluviométriques (Grand-Popo, Bopa, Aplahoué, Porto-Novo, Sakété, Pobè, Zangnanado) et la station climatologique sur une période de 1981-2010. La classification des hauteurs de pluies a été mise à contribution Les résultats issus de cet article montent que les totaux pluviométriques varient d’une année à une autre. De plus, trois groupes de stations se dégagent. Le premier groupe est constitué des stations de Cotonou-Aéroport, Porto-Novo et Sakété qui enregistrent les plus fortes valeurs de de totaux pluviométriques annuels. Quant au second groupe, il est constitué des stations de Niaouli, Pobè, Bohicon, Aplahoué et Zangnanado qui sont des stations continentales et enfin le troisième groupe est constitué des stations de Grand-Popo et Bopa. Quant à la fréquence des hauteurs de pluie maximales, toutes les séries pluviométriques s’ajustent bien aux lois de Gumbel avec une marge d’erreur de 1 à 5 %. Néanmoins, il faut noter qu’au niveau des stations de la région de recherche, l’incertitude devient élevée à partir des probabilités de non dépassement de 0,06 ou 0,2 selon les hauteurs maximales de pluie journalière  RAIN FLUCTUATIONS AND FREQUENTIAL ANALYSIS OF MAXIMUM RAINFALL HEIGHTS IN SUB-EQUATORIAL ENVIRONMENT IN BENIN Abstract : Rain appears in the subequatorial environment as one of the most dynamic elements of the climate and conditions human activities. Its changes, sometimes brutal, compared to other climatic parameters cause major crises and taken seriously.The objective of this article is to analyze rainfall fluctuations and the frequencies of maximum rain depths in the subequatorial environment in Benin.The data collected within the framework of this article are the rainfall depths of ten stations including two synoptic stations (Cotonou-Aéroport and Bohicon) and the pluviometric stations (Grand-Popo, Bopa, Aplahoué, Porto-Novo, Sakété, Pobè, Zangnanado ) and the climatological station over a period from 1981-2010. Rainfall classification has been usedThe results from this article show that rainfall totals vary from year to year. In addition, three groups of stations emerge. The first group is made up of the Cotonou-Aéroport, Porto-Novo and Sakété stations, which record the highest values of annual rainfall totals. As for the second group, it is made up of the stations of Niaouli, Pobè, Bohicon, Aplahoué and Zangnanado which are continental stations and finally the third group is made up of the stations of Grand-Popo and Bopa. As for the frequency of maximum rain depths, all rainfall series fit well with Gumbel's laws with a margin of error of 1 to 5%. However, it should be noted that at the stations of the research region, the uncertainty becomes high from the probabilities of not exceeding 0.06 or 0.2 depending on the maximum heights of daily rain.Keywords: Benin, subequatorial environment, rainfall fluctuations, maximum frequency rain La pluie apparaît en milieu subéquatorial comme l’un des éléments les plus dynamiques du climat et conditionne les activités humaines. Ses modifications, parfois brutales, comparativement aux autres paramètres climatiques provoquent des crises importantes et prises au sérieux.L’objectif de cet article est d’analyser les fluctuations pluviométriques et les fréquences des hauteurs de pluie maximales en milieu subéquatorial au Bénin.Les données collectées dans le cadre de cet article sont les hauteurs de pluie de dix stations dont deux stations synoptiques (Cotonou-Aéroport et Bohicon) et les postes pluviométriques (Grand-Popo, Bopa, Aplahoué, Porto-Novo, Sakété, Pobè, Zangnanado) et la station climatologique sur une période de 1981-2010. La classification des hauteurs de pluies a été mise à contribution Les résultats issus de cet article montent que les totaux pluviométriques varient d’une année à une autre. De plus, trois groupes de stations se dégagent. Le premier groupe est constitué des stations de Cotonou-Aéroport, Porto-Novo et Sakété qui enregistrent les plus fortes valeurs de de totaux pluviométriques annuels. Quant au second groupe, il est constitué des stations de Niaouli, Pobè, Bohicon, Aplahoué et Zangnanado qui sont des stations continentales et enfin le troisième groupe est constitué des stations de Grand-Popo et Bopa. Quant à la fréquence des hauteurs de pluie maximales, toutes les séries pluviométriques s’ajustent bien aux lois de Gumbel avec une marge d’erreur de 1 à 5 %. Néanmoins, il faut noter qu’au niveau des stations de la région de recherche, l’incertitude devient élevée à partir des probabilités de non dépassement de 0,06 ou 0,2 selon les hauteurs maximales de pluie journalière