Stratégies De Gestion Des Conflits Interpersonnels Adoptées Par Les Chefs D’établissements Des Ecoles De La Sous Province Educationnelle Ngaliema III

Abstract

L’étude s’intéresse aux strategies de gestion des conflits interpersonnels appliqués par les chefs d’établissement des écoles de la sous province éducationnelle Ngaliema III.  Grace à la méthode d’enquête, un questionnaire a été administré à 27 chefs d’établissement des écoles privées de la commune de Sélembao. Les données récoltées ont été traitées par l’analyse du contenu et l’analyse statistique. Après analyse et interprétation des données, l’étude est arrivée aux résultats ci-après : Les absences non fondées  (33,3%) ; l’incompréhension au niveau de la charge horaire (33,3%) ; la correction d'une faute par son collègue (29,6%) ; l’incompréhension entre les personnels enseignants (29,6%) ; la mauvaise utilisation de matériel didactique (25,9%) ; le niveau d'étude, l'un diplômé d'état et l'autre gradué (22,2%) ; la course au pouvoir (22,2%) ; la concurrence (18,5%) ; le mauvais remplissage de la fiche de préparation (18,5%) ; le malentendu concernant la tenue des documents pédagogiques (14,8%) ; les on-dit ou le malentendu (14,8%) et le problème de rémunération (14,8%) sont les causes des conflits dans les écoles cibles.  Les chefs d’établissement adoptent diverses attitudes dans la gestion des conflits. Pour les stratégies structurelles, ils utilisent la prévalence de la hiérarchie  (48,1%),  ils dissocient les éléments du conflit (48,1%), ils nomment un agent de liaison entre les parties  (44,4%), ils créent des stocks tempo (25,9%). Pour les stratégies interpersonnelles, ils recourent à  collaboration (77,8%), ils recourent à la conciliation (amener les parties à une solution commune ou un accord) (66,7%), ils recourent à la négociation (59,3%), ils recourent au compromis  (59,3%), ils recourent à la médiation  (59,3%), ils recourent à l'arbitrage (trancher avec ou sans parti pris) (59,3%), ils ignorent le conflit (48,1%), ils recourent à la consultation d'une tierce partie (33,3%), ils  recourent à l'abstention (33,3%) ou ils recourent à la partialité (privilégier une partie) (22,2%).