Développement Du Secteur Informel Et Son Impact Sur L’Economie : Cas Du Niger

Abstract

Le secteur informel est entré dans la théorie du développement économique au début des années 1970 avec les premiers travaux du Programme mondial pour l’emploi mis en œuvre par le Bureau international du Travail.

Il convient de noter que les caractéristiques qui définissent l'informalité sont : l'ampleur des activités, l'incapacité à tenir une comptabilité honnête, l'absence d'enregistrement, la mobilité du travail, le manque de protection sociale, le paiement des impôts. Les prêts bancaires ne sont pas disponibles.

Dans la plupart des pays francophones d’Afrique de l’Ouest, la part du secteur informel dans la valeur ajoutée, y compris le secteur primaire, dépasse 60 %. Mais par contre contribue faiblement aux recettes fiscales bien qu’il crée des opportunités d'emploi, favorise la productivité et la croissance économique.

Le Niger est dans le peloton de tête relativement à l’informel dans la valeur ajoutée globale, martèle une enquête nationale sur l’emploi et les secteurs informels au Niger réalisée par l’Institut National de la Statistique en 2012.

Ainsi, pour empêcher l’expansion des activités informelles dans l’économie du Niger, l’accent devrait être mis sur le lancement de procédures formelles et sur l’application de taux d’imposition optimal. Il y a donc lieu de penser à la dualité formel-informel dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques économiques et publiques sous l’égide des institutions financières afin de contribuer au déclin de l’importance du secteur informel à moyen et long terme.