Caractérisation des Pratiques de Traitements Phytosanitaires dans la Zone de Culture Maraichère des Niayes du Sénégal.

Abstract

Résumé : Dans la région des Niayes de Louga, les traitements phytosanitaires contre les ravageurs des cultures sont des pratiques très courantes pour réduire les dommages et augmenter les rendements et la production agricole. L'objectif de cette étude était de contribuer à la prise de conscience des mauvaises pratiques des traitements phytosanitaires. Les enquêtes de terrain des agriculteurs ont commencé auprès de 122 pour évaluer leur perception de leurs pratiques et leur état de santé vis-à-vis des traitements phytosanitaires. L'étude à montré que dans la zone l'âge moyen des producteurs est de 45±1 ans, le taux de scolarisation et d'alphabétisation est plus ou moins faible, variante de 2% à 29%.Au total, 32 % des maraîchers sont formés aux bonnes pratiques agricoles et 17 % à la manipulation des produits phytosanitaires. Les principales cultures cultivées sur des superficies allant de 0,186 à 0,517 ha comprennent les oignons, les tomates, les choux, les aubergines douces, les aubergines amères, piments et pommes de terre. Les cultures les plus attaquées : tomate 38%, chou 30%, oignon 12%, aubergine amère 7%, aubergine douce 6%, pomme de terre 4% et piment 3%. Les principes actifs les plus utilisés par les producteurs sont : profenofos 53%, diméthoate 9%, acétamipride/lambda-cyhalothrine 8%, abamectines 7%, chlorpyriphos-methyl 6%, chlorpyriphos-ethyl 5%, bacillus thuringiensis 4%, emamectine benzoate 2% , métamidophos 2%, malathion 2%, dicofol 1% et deltaméthrine 1%.L'utilisation des équipements de protection individuelle est faible et varie de 14 à 44%. bacillus thuringiensis 4 %, benzoate d'émamectine 2 %, métamidophos 2 %, malathion 2 %, dicofol 1 % et deltaméthrine 1 %. L'utilisation des équipements de protection individuelle est faible et varie de 14 à 44%. bacillus thuringiensis 4 %, benzoate d'émamectine 2 %, métamidophos 2 %, malathion 2 %, dicofol 1 % et deltaméthrine 1 %. L'utilisation des équipements de protection individuelle est faible et varie de 14 à 44%.

La mauvaise utilisation et le manque de port des EPI ont fortement augmenté le risque de contamination des usagers et la réduction de la biodiversité. Ainsi, la formation (alphabétisation et autres) et la sensibilisation aux bonnes pratiques de traitement phytosanitaire pourraient dynamiser le changement de comportement des producteurs vis-à-vis des pesticides.

Mots clés : Niayes Louga/Sénégal Pesticides pratiques de traitement des cultures maraîchères.